infirmières du 13e hôpital de campagne profitent d’une pause repas, photo prise près de la plage d’Omaha.
1LT May Roberts, 2LT Elaine Roe et 2LT Rita Rourke reçoivent la Silver Star pour bravoure.
Groupe de Nurses du 10e hôpital de terrain (capacité de 400 lits) Le 10e Fld Hosp est arrivé au MTO le 19 mars 1943, après plus d’un an en Tunisie, en Sicile et en Italie, puis transféré à l’ETO le 1er novembre 1944, où il a vu des actions sur la Côte d’Azur et en Moselle…
Le 2 février 1901 la formation du Corps des infirmières, a vu le jour officiellement,mais ce n’est que lorsque les États-Unis ont participé à la 1ère guerre mondiale, que certaines parties du gouvernement et Les militaires sont devenus sérieux au sujet de l’utilisation de femmes dans les forces armées. Pourtant, l’armée n’a jamais officiellement recruté des femmes (sauf la Marine, suite à la création de son corps d’infirmière en 1908), et seulement dans un cadre symbolique, il fallait avant tout compter sur l’aide extérieure. En conséquence, la Croix-Rouge américaine servait comme une sorte de réserve. Par conséquent, seules les femmes qui ont servis avec l’AEF (American Expeditionary Force) pendant la 1ère guerre étaient des nurses de façon officielle. Le nombres de Nurses s’est mis a croître et se développer rapidement, et de façon spectaculaire avec la seconde guerre mondiale. L’ANC n’a que 851 membres en service actif à la fin de la 1ère Guerre. En 1938, il y aura 600 nurses, contre 57 000 en 1945 (dont près de la moitié servaient à l’étranger sur divers théâtre d’opération). Les bénévoles qui voulaient s’inscrire à l’ANC devaient être une infirmière depuis 2 ans en milieu hospitalier et citoyennes Américaines (les citoyens des pays alliés étaient également acceptés). Au début les nurses ont reçu peu de formation, sauf en matière militaire générale, mais les soins aux patients ont rapidement prévalu sur la formation. À la mi-43, l’armée à dispensé une formation de base aux nurses, soit 144 heures, comprenant les bases militaires, l’administration, l’organisation, l’assainissement et les soins infirmiers et cliniques. En juin 44, la formation en plein air a été augmentée et des aides à la formation ont été introduites afin de donner plus de réalisme et de préparation au terrain.
Différences entre les infirmières
L’ANC*, le WAAC (plus tard WAC**) et l’ARC*** étaient des organisations totalement différentes. Alors que les ANC et les WAC se composaient essentiellement de personnel féminin militaire, la Croix-Rouge américaine était composé de personnels civils. Il n’y a donc pas de comparaison possible entre ces trois organisations si ce n’est que les deux premières sont des formations militaires reconnue par l’US ARMY. Il convient toutefois de préciser que les membres de WAC ont servi de techniciens médicaux et / ou chirurgicaux, après avoir reçu une formation de base appropriée.
* American Nurse Corp / **Women Army Corp / *** American Red Cross
Les Nurses pendant la Seconde Guerre
Au cours de l’installation américaine en Grande-Bretagne (mai 1943), le moral et le bien-être des infirmières d’ETO ont reçu une attention particulière, car la majorité des nurses n’avaient pas un bon moral. Elles s’ennuyaient et se sentaient perdues dans un pays étranger. Les uniformes et les robes de travail étaient mal adaptés au climat froid et humide et aux bâtiments où elles travaillaient. Elles tombaient souvent malades. Leurs cantonnements étaient souvent de vieux bâtiments très mal chauffés. Il y avait peu de travail en Angleterre car les hôpitaux n’étaient que partiellement remplis. Les activités étaient peu présentes et peu variées. Cependant, avec le nombre grandissant de nouvelles sections , des hôpitaux militaires, des centres hospitaliers, sont venus compléter leur temps d’attente ainsi que des formations militaire complémentaires. La Croix-Rouge américaine, elle, fournira des installations récréatives souvent mobiles, pour les temps de repos. Les pénuries et les insuffisances en tenues adaptées au service pèse sur les Nurses d’ETO tout au long de la Seconde Guerre mondiale. Plus de 50% des infirmières n’ont jamais reçu l’uniforme OlivDrab introduit au début de 1943 pour remplacer la robe bleue (avant-guerre) avec laquelle la plupart d’entre elles sont arrivés en Europe.
La situation s’est amélioré progressivement au cours des dernières années de guerre.
Les nurses ont commencé a travailler au plus près des lignes de front, ce qu’elles n’avaient jamais fait auparavant. À l’intérieur de la « chaîne d’évacuation », les nurses ont servi sous le feu, dans les hôpitaux de campagne, dans les hôpitaux d’évacuation, dans les trains hôpitaux et les navires hôpitaux, et en tant qu’infirmières de vol sur les avions de transport médical. Leurs compétences et leur dévouement ont contribué à un taux de mortalité plus faible pour les militaires américains, et cela, sur chaque théâtre d’opération. Les premières nurses sont entrées seulement en service le 10 juin 44 en France avec le 13e hosp. Il a été le premier hôpital de campagne arrivé en Normandie (le 7 juin 1944 pour le matériel). Les nurses ont vécu sur les campements dans des conditions drastiques avec le stricte minimum. Souvent, avec simplement quelques effets personnels et des tenues masculines des stocks d’uniformes entreposés en Angleterre. Elles n’ont eue leurs tenues féminines que tardivement ou très souvent par achat personnel. Pour l’hygiène, il y avait peu d’intimité et le système D était de rigueur. Entraide entre Nurses pour le coiffage et autres coquetteries sur le temps de repos (souvent seuls moments de plaisir et de détente). Elles se lavaient les cheveux dans les casques médics (avec les croix rouge normalement pour les médics sur le front) et y faisaient également leur toilette primaire. Elles ne se sont pas servis de ces casques autrement en Normandie, contrairement a ce que l’on peut penser. On peut malgré tout les voir sur quelques photos posées, avec des casques M1 seulement gradé, généralement Lieutenant (1st ou 2nd). Par soucis d’équité de salaire et surtout pour imposer un certain respect par rapport à la gente masculine, toutes les nurses avaient des grades d’officiers. Cela leur permettaient également une meilleure pension de retraite pour service rendu avec un majoration de 6 mois.
Les nurses ont reçu 1 619 médailles, citations et distinctions durant la seconde guerre mondiale, reflétant leur courage et leur dévouement. Au total, 201 infirmières sont mortes pendant leur service. Il faut savoir que l’ANC n’a été qu’un corps complètement reconnu au 16 avril 1947, au moment de la démobilisation.
Tenue Campagne et de Sortie Normandie 44
Ces deux tenues sont les plus courantes pour les nurses sur le théâtre de Normandie. Avec également, pour tenue de campagne, les combinaisons et ensembles HBT.
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À gauche : Tenue Campagne
À droite : Tenue de Sortie